"Pour apprendre, il faut surtout voir" : les projets de l'U.N.E.S.C.O. pour la diffusion des chefs-d'œuvre de l'art (1947-1965) - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2010

"Pour apprendre, il faut surtout voir" : les projets de l'U.N.E.S.C.O. pour la diffusion des chefs-d'œuvre de l'art (1947-1965)

Résumé

Dès 1947, l'U.N.E.S.C.O. répertorie les reproductions d'œuvres d'art en couleurs et diffuse ces reproductions dans le monde entier, par le biais de catalogues et d'expositions. Le projet montre la transformation à cette époque de l'idée de " bien culturel commun " appliqué à l'échelle de la planète, et les contradictions latentes d'une telle entreprise. La reproduction d'une œuvre n'est plus considérée comme un succédané d'art, mais comme le vecteur universel d'une leçon d'esthétique. Si la portée politique du projet est " mondialiste ", ses ambitions culturelles sont profondément " régionalistes ", à tel point que l'on peut y voir un signe supplémentaire de l'hégémonie du monde industrialisé. Ce projet de démocratisation culturelle est progressivement contesté par les tenants de la démocratie culturelle, et abandonné au seuil des années 1980.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-00665766 , version 1 (02-02-2012)

Identifiants

  • HAL Id : hal-00665766 , version 1

Citer

Julie Verlaine. "Pour apprendre, il faut surtout voir" : les projets de l'U.N.E.S.C.O. pour la diffusion des chefs-d'œuvre de l'art (1947-1965). L'idée de Patrimoine : entre mondialisation et régionalisation, Montréal/Rimouski : Presses de l'UQAM/UQAR, p. 231-246, 2010. ⟨hal-00665766⟩
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