Femmes collectionneuses d'art et mécènes, de 1880 à nos jours
Résumé
Synopsis*** Y a-t-il une manière féminine de collectionner ? Une collection d'art peut-elle avoir un genre ? Cet ouvrage présente la première synthèse historique consacrée aux femmes collectionneuses d'art et mécènes en Occident depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours. Alternant avec ces mises au point, de multiples portraits singuliers retracent l'itinéraire biographique et esthétique des collectionneuses les plus remarquables : Nélie Jacquemart, Hélène Kröller-Müller, Helena Rubinstein, Marie-laure de Noailles, Peggy Guggenheim ou encore , plus près de nous, Ingvild Goetz ou Dominique de Ménil, en sont quelques exemples. Cette galerie de portraits montre l'extrême diversité des personnalités et des motivations.*** Le livre en quelques mots*** Y a-t-il une manière féminine de collectionner ? Une collection d'art peut-elle avoir un genre ? Cet ouvrage présente la première synthèse historique consacrée aux femmes collectionneuses d'art et mécènes en Occident depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours. Alternant avec ces mises au point, de multiples portraits singuliers retracent l'itinéraire biographique et esthétique des collectionneuses les plus remarquables : Nélie Jacquemart, Hélène Kröller-Müller, Helena Rubinstein, Marie-laure de Noailles, Peggy Guggenheim ou encore , plus près de nous, Ingvild Goetz ou Dominique de Ménil, en sont quelques exemples. Cette galerie de portraits montre l'extrême diversité des personnalités et des motivations. ***Y a-t-il une manière féminine de collectionner ? Une collection d'art peut-elle avoir un genre ? Cet ouvrage présente la première synthèse historique consacrée aux femmes collectionneuses d'art et mécènes en Occident depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours. Il comble les lacunes de la bibliographie portant sur les collectionneurs en adoptant le prisme du genre comme grille de lecture principale. Partant du constat d'une méconnaissance actuelle des pratiques féminines de collection, d'exposition et de mécénat, il entend à la fois l'expliquer, et la critiquer, en démontant les constructions culturelles et politiques qui occultent le rôle de grandes figures féminines dans le champ artistique. Dans la lignée des travaux de Griselda Pollock et Roszika Parker sur les femmes artistes est mise en question la construction sexuée des représentations et des pratiques, dans le champ de la collection d'art. En faisant la part belle aux collectionneuses européennes en général, le propos entend réévaluer la prépondérance donnée aux collectionneuses américaines Suivant une perspective transnationale et comparative, des chapitres généraux thématiques analysent les principales évolutions du collectionnisme au féminin : la progressive émancipation juridique et économique, le lien à la demeure privée, puis au musée ouvert au public, les milieux sociaux et les goûts artistiques, du vase chinois à l'art conceptuel en passant par l'étape essentielle du surréalisme. La période considérée s'étend de la fin du XIXe siècle, qui voit le renversement du modèle aristocratique du mécénat et de la commande, jusqu'à la période contemporaine, où les notions mêmes de collection, d'art et d'occident semblent proches de l'éclatement. La progression, chronologique, montrera combien l'émancipation des femmes dans les sociétés occidentales peut se lire à travers l'histoire de leurs collections d'art, mais aussi comment la collection est un outil de libération culturelle et d'affirmation de soi. Alternant avec ces mises au point, de multiples portraits singuliers retracent l'itinéraire biographique et esthétique des collectionneuses les plus remarquables : Nélie Jacquemart, Hélène Kröller- Müller, Helena Rubinstein, Marie-laure de Noailles, Peggy Guggenheim ou encore, Ingvild Goetz ou Dominique de Ménil, en sont quelques exemples. Fortement documenté par le recourt aux documents d'archives, confrontant approche contextuelle et biographique, cet ouvrage démontre l'impérieuse nécessité d'une réévaluation de l'action des collectionneuses d'art, en termes de soutien à la création vivante, de progrès de la connaissance artistique et surtout de patrimonialisation des chefs d'oeuvre de l'art depuis 1880.