Enseignant-chercheur au féminin : la place des femmes dans les universités
Résumé
This article studies the role of women in French universities. From a survey of 1,956 Assistant and full Professors in universities, we show that women have less access than men to full Professor positions, because of the existence of “glass ceiling”. It generally appears that men are more satisfied than women. As for the affective and normative commitment, women are less committed than men when they are assistant professor, but the trend is reversed or reduced when they become full Professor. In addition, we present the results of an in-depth qualitative analysis focused on how women see their progression within their institution.
Este artículo estudia la situación de las mujeres en las universidades francesas. A partir de un trabajo llevado a cabo sobre 1956 profesores-investigadores, confirmamos la existencia de un “techo de cristal” y la dificultad para las mujeres de llegar a ser Catedrática. Por otra parte las mujeres están menos involucradas (con la universidad y su profesión) que los hombres mientras que son Profesores asociados, pero la tendencia se invierte o se reduce cuando llegan a ser Catedrática. Estos resultados se han profundizado mediante el análisis cualitativo de transcripciones centradas en la manera en que las mujeres contemplan su progresión en el seno de la institución.
Cet article étudie la place des femmes dans les universités françaises. A partir d’une étude menée auprès de 1956 enseignants-chercheurs, nous confirmons l’existence d’un « plafond de verre » et la difficulté des femmes à devenir Professeur. Par ailleurs, il apparaît que les hommes sont globalement plus satisfaits dans leur travail que les femmes. Les femmes sont moins impliquées (envers leur université et leur métier) que les hommes lorsqu’elles sont Maîtres de Conférences, mais la tendance s’inverse ou se réduit lorsqu’elles deviennent Professeurs. Ces résultats sont approfondis par l’analyse qualitative de verbatim centrés sur la manière dont les femmes envisagent leur progression au sein de leur institution.