L’autonomie de décision dans les entreprises libérées de l’emprise organisationnelle. Une analyse des cas de Google et de la Favi - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels Année : 2015

Decision autonomy in liberated businesses. An analysis of Google and Favi

L’autonomie de décision dans les entreprises libérées de l’emprise organisationnelle. Une analyse des cas de Google et de la Favi

Résumé

Contemporary management is tending towards allowing collaborators decision autonomy. Organizations which have levelled out hierarchical lines and allowed their employees a degree of personal initiative are even referred to as ‘liberated businesses’ (Getz, 2009 and 2012). But we noted that there is manipulation in such apparently ‘liberated’ businesses, which challenges the stated decision autonomy : indeed, far from demonstrating that they act on their own initiative, the members of staff are merely reproducing the behavioral patterns expected of them and advocated by senior management. This observation has encouraged researchers to take into account the different personalities of the collaborators and their level of integrity in terms of choice. This article is based on Giroux’s theory about integrity (1999). We highlight the influence which managerial practices may have on the level of integrity of members of staff, illustrating our statements on the basis of the experience gained by Google and FAVI. We conclude by widening the scope of the concept of liberated businesses.
Le management contemporain consacre une tendance à l’autonomie des collaborateurs. On parle même d’« entreprises libérées » pour désigner les organisations caractérisées par l’aplatissement de la ligne hiérarchique et la marge d’initiative laissée au personnel (Getz, 2009 et 2012). Pourtant, le constat de manipulations au sein d’entreprises apparemment libérées questionne l’autonomie de décision affichée par ces entreprises : loin de faire preuve d’initiative, le personnel reproduit, dans ces cas, les attendus de la culture promue par la direction. Ce constat invite le chercheur à s’interroger sur l’autonomie de décision dans les entreprises libérées et à prendre en compte la personnalité des collaborateurs et leur intégrité en matière de choix. Cet article s’appuie sur la théorie de l’intégrité de Giroux (1999). Il met en évidence l’influence que les pratiques managériales peuvent avoir sur l’intégrité du personnel. Il illustre son propos à l’aide des cas de Google et de la Favi. Il conclut sur un enrichissement du concept d’entreprise libérée.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02532083 , version 1 (04-04-2020)

Identifiants

Citer

Philippe Jacquinot, Arnaud Pellissier-Tanon. L’autonomie de décision dans les entreprises libérées de l’emprise organisationnelle. Une analyse des cas de Google et de la Favi. Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, 2015, XXI (52), pp.365-384. ⟨10.3917/rips1.052.0365⟩. ⟨hal-02532083⟩
267 Consultations
0 Téléchargements

Altmetric

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More