Labour relations quality and productivity : An empirical analysis on French firms - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Accéder directement au contenu
Autre Publication Scientifique Année : 2012

Labour relations quality and productivity : An empirical analysis on French firms

Résumé

This analysis characterizes empirically how good labour relations can alleviate the negative impact on productivity of regulatory constraints or workforce opposition. Our evidence of good labour relations lies in the existence of binding collective agreements, at the firm or at the industry level. The estimations are based on a unique dataset collected by the Banque de France about the obstacles French firms may face in increasing their utilisation of production factors. Data are an unbalanced sample of 7,441 observations, corresponding to 1,545 companies, over the period 1991-2008. Our main results may be summarised as follows : i) 'workforce or union opposition' interacted with 'regulatory constraints' has a negative significant impact on total factor productivity (TFP). Regulatory constraints would become really binding when workers or unions use them as a tool to oppose management's decisions ; ii) 'regulatory constraints' interacted with 'branch or firm agreement' has a positive significant impact on TFP. These agreements, which can only be obtained if labour relations are supportive, would be used by firms to offset the negative impact of regulatory constraints. These results confirm that labour relations quality, at the branch or the firm levels, is an important factor of productive performance.
Cette étude montre empiriquement comment la qualité des relations sociales peut amoindrir voire neutraliser l'effet négatif sur la productivité des contraintes réglementaires ou de l'opposition des travailleurs. Nous faisons l'hypothèse que l'existence d'accords collectifs, au niveau de la firme ou au niveau d'une branche d'activité, témoigne d'une bonne qualité des relations sociales. Les estimations sont réalisées sur une base de données unique, collectée par la Banque de France, concernant les obstacles auxquels les entreprises françaises font face lorsqu'elles souhaitent augmenter l'utilisation de leurs facteurs de production. Notre analyse se base sur un panel non cylindré de 7 441 observations, correspondant à 1 545 entreprises, sur la période 1991-2008. Nos principaux résultats peuvent être ainsi résumés : i) l'" opposition des travailleurs ou des syndicats " en interaction avec les " contraintes réglementaires " exerce un effet significativement négatif sur la productivité totale des facteurs (PTF). Les contraintes réglementaires deviendraient r&eaute;ellement pénalisantes en termes de productivité lorsque les travailleurs ou les syndicats les utilisent pour s'opposer aux décisions managériales ; ii) les " contraintes réglementaires " en interaction avec les " accords de branche ou d'entreprise " ont un effet significativement positif sur la PTF. Ces accords, ne pouvant être obtenus que si les relations sociales le permettent, seraient utilisés par les entreprises pour neutraliser l'effet négatif des contraintes réglementaires. Ces résultats confirment que la qualité des relations sociales, au niveau de la firme ou au niveau d'une branche d'activité, est un déterminant important de la performance productive des entreprises.
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Dates et versions

halshs-00721296 , version 1 (27-07-2012)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00721296 , version 1

Citer

Gilbert Cette, Nicolas Dromel, Rémy Lecat, Anne-Charlotte Paret. Labour relations quality and productivity : An empirical analysis on French firms. 2012. ⟨halshs-00721296⟩
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