Les migrations interregionales de 1954 a 1982: directions preferentielles et effets de barriere
Résumé
Les migrations résidentielles de population totale et active entre les régions françaises au cours de quatre périodes intercensitaires de 1954 à 1982 sont analysées au moyen d'un modèle gravitaire. La cartographie des écarts aux flux estimés par ce modèle met en évidence des relations préférentielles entre des régions (écarts positifs) ou des effets de barrière (écarts négatifs). Elle représente une extension à la France entière des relations de la région parisienne, avec des préférences pour le sud et l'ouest, tandis que les autres régions entretiennent des préférences de proximité, avec les régions contigües. Au cours du temps, l'attraction pour la région parisienne se renverse au profit des régions du sud et de l'ouest, mais demeure plus longtemps pour la population active que pour la population totale. Les barrières déjà connues persistent en direction et à partir de la région du nord, une barrière moins connue est identifiée entre les régions situées de part et d'autre du Massif central.
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte
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