E. Malinvaud, Les cotisations sociales à la charge des employeurs : analyse économique, 1998.

. La-stratégie-de-lisbonne-en, s'est donnée pour objectif le retour au plein emploi, avec comme objectif à atteindre l'augmentation des taux d'emploi à 70 % pour le taux global, à 60 % pour les femmes et à 50, 2000.

. Depuis, Même si cette orientation a été mise entre parenthèses avec la crise, ce terme figure toujours dans la stratégie « Europe Définie en 2010, cette stratégie fait suite à celle de Lisbonne et fixe quatre grandes lignes directrices pour les politiques de l'emploi. La première vise à accroître la participation au marché du travail. A cette fin, de nouveaux objectifs de taux d'emploi ont été définis, ils devront atteindre 75 % pour la population âgée de 20 à 64 ans d'ici 2020. La deuxième ligne propose de développer une main-d'oeuvre qualifiée, via la formation notamment. La troisième ligne se centre sur l, 2006.

. Globalement, les réformes portées par la SEE sont en accord avec les recommandations de l'OCDE dans ses Perspectives de l'emploi. Le chômage en Europe proviendrait de rigidités du marché du travail, de la législation protectrice de l'emploi notamment. Ces rigidités bloqueraient les embauches, exerceraient une pression à la hausse sur les salaires et

S. De-la, Cet indicateur est aussi au coeur de l'objectif d'activation des politiques d'emploi. Or, deux modèles d'activation, porteurs de deux conceptions différentes des politiques d'emploi, sont en présence et en tension. A grands traits, le modèle anglo-saxon d'orientation libérale qui privilégie les incitations au travail et les sanctions s'oppose au modèle scandinave d'inspiration social-démocrate. Ce dernier prône un droit à l'emploi et s'appuie sur des mesures actives pour favoriser l'employabilité des chômeurs (via la formation ou l'emploi subventionné) Par ailleurs, la référence unique au taux d'emploi est discutable car il s'agit d'un taux « brut » qui comptabilise de la même façon un emploi à temps plein ou à temps partiel

S. Augmenter-le-taux-d-'emploi-des-séniors-figure-parmi-les-principaux-objectifs-de-la and . Une-panoplie, En France, le « CDD senior » créé en 2006 est destiné aux personnes de plus de 57 ans, avec une durée maximale de 36 mois dérogatoire à la durée d'un CDD classique. Pour l'heure, ce CDD remporte peu de succès. D'autres instruments qui agissent sur l'offre de travail en incitant les séniors à rester en activité se sont avérés plus efficaces. Il s'agit de la réforme des retraites qui depuis 2003 allonge la durée d'activité (v. Notice 14), de la suppression ou de la restriction des différents dispositifs de cessation anticipées d'activité (préretraites, CATS) Les nouveaux « contrats de génération

C. Erhel, Les politiques de l'emploi, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ?, 2009.

D. Les, chômeurs âgés de plus de 57 ans de ne plus rechercher un emploi tout en conservant leurs droits à l'indemnisation et en n