P. Myonte, . Éphèse, . Colophon, . Lébédos, . Téos et al., Smyrne vint s'ajouter au début du III e s., puis Myonte fut absorbée par Milet par sympolitie avant 234/3 av. J.-C. et Colophon-surMer détachée à la fin du III e s. de Colophon l'Ancienne après rupture de la sympolitie qui les unissait; 22 quant à Lébédos, 23 comme l'atteste l'inscription de Clazomènes déjà citée, elle fut rebaptisée Ptolemais par un Lagide, peut-être Ptolémée III Évergète. Le formulaire de notre décret ne déroge pas aux habitudes constatées dans les autres décrets du koinfin à partir du III e s. L'intitulé est extrêmement bref: il ne comporte qu'une formule de sanction très simple, ödojen tâi koinâi tân #IØnvn, sans mentionner ni la date, ni le proposant, et enchaîne tout de suite avec les considérants dès la l. 1. La formule de résolution est tout aussi lapidaire, dedfixùai 5Ivsin (l. 24). La question qui nous intéresse ici concerne moins les institutions mêmes du koinfin, treize cités dont les noms apparaissent dans l'inscription de Clazomènes 21 acceptant l'asylie du sanctuaire d'Artémis à Magnésie. Les douze cités originelles étaient Milet

, On ne s'étonnera donc pas que notre décret rappelle, pour l'occasion, la parenté (l. 2) qui existe entre les Ioniens et les Colophoniens: l'adjectif syggeneÖ« est une manière de signifier l'appartenance de Colophon à la grande famille ionienne et la démarche des Colophoniens à l'égard de cette «famille» apparaît parfaitement naturelle. On verra, dans la suite du commentaire, que le koinfin avait déjà été sollicité par Colophon au moment de la demande de reconnaissance de l'asylie et des concours panhelléniques. 27 On retrouve la notion de parenté, Avec Colophon, les rapports devinrent essentiels à l'époque hellénistique. Vitruve 25 évoque le temple d'Apollon Panionios, à propos duquel P, vol.507, 1996.

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. Comme-le-note-très-bien and . Gauthier, 14 et n. 49, il est parfaitement possible de réarranger les restitutions pour que les Claria deviennent meg?la, ce qu'ils sont assurément ici, vol.279, pp.26-29, 1992.

, 51-55 sur l'agonothésie de Polémaios et 93-95 sur celle de Ménippos. 67 IG XII 4, 935, 1989.

, Pour reprendre l'expression des Robert 1989, 52, l'adjonction de cet adjectif signifie que «les règles d'admission étaient calquées sur celles qui étaient observées aux Isthmia»

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J. Marcadé, Une ùevr?a à la haute époque hellénistique est très proche du sens attesté dans les textes de l'époque classique: la théorie est la contemplation d'un ensemble d'actes rituels et, secondairement, la participation à ces actes. Si, comme le rappelle à juste titre R. Parker, le séjour d'une Athénienne aux fêtes d'Artémis Brauronia est aussi appelée une théorie chez Aristophane (La Paix, 713, 871-876) et que les fonds de la caisse du ùevrikfin subventionnaient l'organisation de fêtes à l'intérieur de la cité athénienne, l'attestation la plus courante du mot concerne les délégations que les États grecs envoient lors des concours panhelléniques ou dans les grands sanctuaires des dieux oraculaires ou guérisseurs, en dehors des limites strictes de leurs sanctuaires civiques. 132 À l'époque hellénistique, les envois de théories dans les sanctuaires répondent à trois types majeurs. 133 La théorie peut être composée de hérauts chargés d'annoncer dans les cités étrangères la célébration des fêtes de leur propre cité: le dossier des fêtes en l'honneur d'Artémis Leukophryènè fournit un cas d'école. La théorie peut aussi rassembler un groupe de porteurs d'offrandes qui se chargent, Nouvelles observations sur le groupe cultuel du temple d'Apollon à Claros, vol.76, pp.519-524, 1994.

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K. Karila, Cohen prépare une édition de la thèse qu'elle a soutenue à l'Université Paris IV-Sorbonne en 2003 sur Les Pythaïstes athéniens et leurs familles. Étude sur la religion à Athènes à la basse époque hellénistique (II e-I er siècle avant J

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, Pour la période classique, voir V. Chankowski, Athènes et Délos à l'époque classique

. Ph and . Bruneau, Recherches sur les cultes de Délos à l'époque hellénistique et à l'époque impériale, 111. que et venu remplacer les autels archaïques successifs (VII e et VI e s.), aurait connu lui-même plusieurs états depuis le, p.141, 1970.

, On ne peut en dire davantage. Plus intéressant, semble-t-il, est le principe même de la participation du koinfin aux deux principaux actes rituels de la panégyrie: cette décision implique de fait que la fête en l'honneur d'Apollon clarien revêt un caractère international ou au moins régional, et non pas seulement local. En effet, de toutes les processions et de tous les sacrifices où l'on connaît la présence de délégations étrangères, il n'y a guère que celles des grands sanctuaires panhelléniques qui puissent être citées, si l'on en croit notre documentation. Nous avons évoqué plus haut les exemples des Délia et des Pythia, pour lesquels nous connaissons l'envoi de ces représentations officielles, et un seul exemple, à notre connaissance, n'appartient pas à la catégorie des sanctuaires panhelléniques: c'est celui des grandes Panathénées à Athènes, lors de la Ligue de Délos, où la présence des alliés de la cité ?gemØn était requise. 143 Le sanctuaire de Claros présente, toutes choses égales par ailleurs, une similitude avec le sanctuaire de l'Acropole d'Athènes, puisque ni l'un ni l'autre ne sont des sanctuaires panhelléniques. Colophon est reconnue comme seule maîtresse du sanctuaire d'Apollon et d'Artémis, ainsi d'ailleurs que l'atteste dûment notre inscription: ce sont les Colophoniens qui fixent les célébrations en l'honneur d'Apollon clarien, et la délégation des Ioniens doit se conformer aux usages de la procession et des sacrifices qui sont en vigueur chez les Colophoniens et qui relèvent de leurs coutumes ancestrales. Les théores ioniens interviennent dans les honneurs cultuels rendus à la divinité au titre d'invités étrangers. C'est naturellement à propos des concours que la question de l'internationalisation du sanctuaire se pose de manière aiguë. Plusieurs arguments décisifs pour la chronologie du texte ont déjà été invoqués et ont permis d'aborder la question de l'asylie, Les rangées d'anneaux découvertes devant le grand autel d'Apollon, datées quant à eux du dernier tiers du II e s., attestent l'existence d'une hécatombe, qu'il est impossible, faute de document probant, de faire remonter jusqu'à l'époque de notre texte. 142 Il faut néanmoins supposer un caractère prestigieux au sacrifice accompli, dans la mesure où le koinfin des Ioniens n'aurait certainement pas envoyé une délégation pour un simple sacrifice sans relief ni importance, vol.206, p.81, 2001.

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R. Parker, Athenian Religion, a History, pp.142-143, 1996.

. Cl and . Vial, 145 les Didymeia de Milet en l'honneur d'Apollon, 146 les Leukophryéna de Magnésie-du-Méandre en l'honneur d'Artémis, les Hyakynthotropheia de Cnide en l'honneur d'Artémis 147 et les concours de Cyzique en l'honneur de Korè Sôteira. 148 Il convient donc d'ajouter désormais, de manière assurée, les concours mentionnés par notre document. Certes, on remarquera que le koinfin des Ioniens n'évoque, dans ses décisions, que la participation des théores à la panégyrie, c'està-dire à la procession et au sacrifice, et il ne parle d'aucun envoi d'athlètes ou de musiciens, 144 on connaît plusieurs dossiers épigraphiques attestant combien certaines cités ont cherché à faire la publicité de leurs concours auprès des autres cités, des rois ou des confédérations: ce groupe très cohérent s'étale de 242 à 189 et comprend les Asklepieia de Cos

. Le, semble s'inscrire dans un mouvement profond de l'histoire du sanctuaire: ainsi, il aboutit au recrutement d'un prophète à Smyrne comme responsable de l'oracle quelque temps plus tard, dans le courant du II e s., 149 et il s'accompagne de la création de trois statues colossales pour le temple qui introduisent clairement une iconographie inspirée de modèles delphiques. 150 Cette internationalisation vient renforcer le tableau flatteur que les historiens du sanctuaire peuvent dresser lorsqu'ils traitent de Claros au II e s. av, attesté pour la première fois dans notre documentation épigraphique de manière aussi explicite

P. Ainsi and . Qu, il émane d'une instance extérieure à Colophon, notre texte constitue un témoignage décisif pour étayer les hypothèses sur les moyens et le dispositif mis en oeuvre par la cité afin d

, Sur l'augmentation du nombre des concours panhelléniques à l'époque hellénistique, voir Fr. Dunand, Sens et fonction de la fête dans la Grèce hellénistique. Les cérémonies en l'honneur d'Artémis Leucophryéné, DHA 4, En définitive, si la restauration des grands Claria se fit avec l'aval des Romains, pp.101-112, 1978.

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