. Cf and . Musée-du-louvre, Le DAGER conserve d'autres documents, rédigés à ce moment, mentionnant les objets vus dans les locaux de l'université ; N. Mathieux en donne un pointage dans son rapport (cf. infra, n. 20). 16. Commission créée par le décret n o 96-750 du 20 août 1996. Mission de récolement menée les 2 mars, 25 avril, 2 mai, 3 et 29 juillet 2000 par Chantal Orgogozo, Conservatrice en chef, assistée de deux vacataires, Archives du DAGER, versé dans AGIAs sous la référence « Lettre Villard, pp.88-90, 1983.

, Ces fiches ont été numérisées et versées dans AGIAS sous la référence « Fiche CRDOA » suivie d'un numéro donné arbitrairement

L. Musée-du, CRDOA, versé dans AGIAs sous la référence « Rapport Orgogozo

G. Sur-paul-gaudin, P. Charloux, and . Gaudin, Donateur des Musées nationaux, mémoire inédit de l'École du Louvre, pp.1858-1921, 1998.

S. Picaud and . Misthos, Leur vision de l'archéologie dans l'Empire ottoman », in V. Krings et I. Tassignon éd., Archéologie dans l'Empire ottoman autour de 1900 : entre politique, économie et science, pp.133-140, 2004.

A. Goff and N. Coutsinas, « Les dossiers individuels de mission conservés aux Archives nationales et leur apport à l'histoire de l'archéologie. L'exemple de la fouille d'Aphrodisias en 1905 », Les Nouvelles de l'Archéologie 110, p.22, 2007.

M. Collignon, Comptes rendus des Séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres [CRAI] 1900, fasc. III (mai-juin), pp.269-270

M. «-note-sur-les-fouilles-de, . Paul-gaudin-dans-la-nécropole-de-yortan, and M. En, On verra notamment le catalogue de l'exposition Smyrne / Izmir, Seconde note sur les fouilles exécutées à Aphrodisias par M. Paul Gaudin, campagne de 1905 », CRAI 1906, fasc. II (mars-avril), vol.74, p.90, 2000.

, une recherche de la correspondance entre les deux hommes est également possible dans l'Archivio Cumont publié par l'Academia Belgica

J. Thobie, AN 20140044/4 : « Demande de décoration de chevalier de la légion d'honneur pour Paul Gaudin, directeur des chemins de fer Smyrne-Kassaba, pour ses nombreux dons au Louvre, R. Étienne éd., Les politiques de l'archéologie du milieu du xix e siècle à l'orée du xxi e, vol.77, pp.497-500, 1842.

B. Inha, . Doucet, and C. Fonds, C 06, versée dans AGIAs sous la référence « Lettre Villefosse, 1901.

, Ces trois fragments avaient été publiés par M.-F. Billot, « Fragments inédits de sarcophages de

». Clazomènes and R. Archéologique, Elle ignorait toutefois la connexion des pièces de l'Institut d'art et d'archéologie avec ce lot Gaudin et tenait leur date d'entrée dans la collection de l'université autant que leur provenance pour « inconnues, pp.235-256, 1978.

S. Besques-mollard, Musée du Louvre, Archives du DAGER, versé dans AGIAs sous la référence « Prélèvement Louvre, vol.82, pp.242-243, 1961.

S. Besques, Catalogue raisonné II. Myrina, p.13

M. Voir, . Ch, and . Monaco, La page du Registre R.S. relative à ce don (p. 55) a été versée dans AGIAs sous la référence « Registre RS -don, Musée du Louvre, Archives DAGER, photographies versées dans AGIAs sous la référence « Collection Arapidès ». Cf. S. Padel-Imbaud, « Objets antiques découverts à Rhodes et appartenant au musée du Louvre, vol.85, pp.335-342, 1903.

, Ces sept figurines rentrent dans la catégorie de ce que l'on appelle en droit des res nullius. La collection actuelle de figurines en terre cuite de l'Institut d'art et d'archéologie n'est toutefois que le maigre vestige de la collection initiale de l'Université de Paris, qui devait comprendre environ trois cents pièces : 56 terres cuites du musée du Louvre sont censées avoir été mises en dépôt entre 1894 et 1921 -quoique quatre au moins ne furent jamais envoyées à l'université ; 16 figurines de Myrina furent données par l'École française d'Athènes ; un « lot de deux cents pièces » de Smyrne fut donné par Paul Gaudin, qui semble avoir compté en réalité au moins 225 figurines, sinon plus ; et enfin, quelques pièces étaient issues du lot Arapidès. Près des deux-tiers de cette collection a donc disparu. Un point d'étape essentiel est offert en 1963 par Simone Mollard-Besques, qui listait dans son rapport une série de pièces « non retrouvées » 89 . Comme nous l'avons vu, ce document n'est toutefois pas exempt d'erreurs, en particulier pour le dépôt de 1894, et ses propres contradictions ne peuvent toutes être résolues. Il n'en dresse pas moins un état de la collection au début des années soixante, soit avant les événements de Mai 68. À ce moment, seules une douzaine de pièces parmi celles mises en dépôt semblent alors manquer, ainsi que quelques figurines de Myrina, reste rien des figurines de Myrina et si aucune figurine ne peut être rapportée au lot Arapidès, 78 fragments de terres cuites d'Asie mineure relèvent vraisemblablement du don effectué par Paul Gaudin à l'Université de Paris en 1898. Dans la plupart des cas (74), une correspondance peut être établie avec l'une des fiches rédigées par S. Besques -par le numéro de l'étiquette « pastille » ou grâce à la photographie -et le don de la pièce peut être considéré comme assuré ; dans quelques autres, 1963.

. La-minutie-d'une-telle-enquête, Chaque pièce relève de régimes de propriété et de domanialité qui dépendent avant tout de son parcours. Or, afin de pouvoir intervenir sur la collection -comme c'est l'objectif du programme de recherches AGIAs -, il convient au préalable de déterminer l'identité du propriétaire et l'étendue des possibilités qui s'offrent aux gestionnaires de cette collection conservée dans le bureau d'archéologie grecque de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. De ce point de vue, les 110 figurines et fragments de figurines de la collection de l'Institut d'art et d'archéologie se répartissent en trois catégories : (a) les dépôts du musée du Louvre (24 pièces), issus d'une collection muséale, demeurent la propriété de l'État ; (b) un achat (une figurine en plâtre) et les dons effectués à l'ancienne Université de Paris (78 pièces, dont quatre présumées comme tel) appartiennent en indivision, depuis 1970, aux treize universités franciliennes (dont certaines ont aujourd'hui fusionné) ; (c) les res nullius qui, vise avant tout à déterminer le statut juridique actuel de la collection 92

, Il s'agit en ce sens de mener à bien l'étude scientifique de cette collection universitaire constituée en Sorbonne il y a un siècle afin, d'une part, de la mettre définitivement à l'abri de toute nouvelle dégradation et, d'autre part, de lui rendre sa vocation pédagogique initiale en lui donnant une place effective dans l'enseignement de l'art et de l'archéologie grecs. Avec une première étude portant sur la céramique, cet article consacré aux figurines en terre cuite permet de compléter un bilan qui couvre désormais plus des neuf dixièmes de l'ensemble de la collection actuelle. Les quelque vingt pièces restantes (éléments d'architecture, têtes en marbre, inscription, moulages en plâtre, etc.) posent des problèmes spécifiques. Nous y reviendrons dans une dernière étude. Entretemps, les pièces 92. Sur ces questions, nous renverrons à l'étude spécifique d'A. Asselineau, « Observations sur le statut juridique des collections universitaires : le cas des vases grecs de l, L'objectif du programme AGIAs est d'étudier, restaurer, conserver, exposer et transmettre la collection d'antiquités grecques de l'Institut d'art et d'archéologie de Paris, pp.251-262, 2017.