Radical conscience and the refusal to take oaths: The case of seventeenth-century quakers - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Etudes Epistémè : revue de littérature et de civilisation (XVIe - XVIIIe siècles) Année : 2013

Radical conscience and the refusal to take oaths: The case of seventeenth-century quakers

Conscience radicale et contestation du serment au XVIIe siècle en Angleterre : le cas des quakers

Résumé

The relation between oath-taking and conscience was taken for granted in seventeenth-century England. Swearing involved conscience in its religious as well as in its moral capacity, since God was solemnly called to witness. Oath-taking was therefore also liable to be attacked from a religious point of view, as soon as radical transformations of the traditional understanding of conscience were under way. Such was the case with early Quakers, who rejected all forms of swearing and oath-taking, precisely for conscientious reasons. This paper analyses the motivation, arguments and strategies of seventeenth-century Quakers facing the dire consequences of their refusal to take oaths, as well as their relations to the theological, political and social issues of the time. The case of early-modern Quakers is all the more interesting that they gradually developed a set of legal strategies to come to terms with their predicament, achieving in the long run some measure of change in the law and the official practice of oath-taking itself.
L’association entre conscience et serment allait de soi au XVIIe siècle. Le fait de jurer impliquait la conscience dans sa capacité religieuse autant que morale, puisqu’on gageait la confiance sur le salut éternel. Certaines postures radicales ont montré la vulnérabilité du serment dès lors que des mutations dans la manière de concevoir la conscience elle-même conduisaient à ne pas « jouer le jeu » auquel il invitait. C’est le cas du plus connu des groupes refusant de jurer pour des questions de principe, les Quakers. Cette contribution propose une analyse de leurs motivations théologiques et de leurs stratégies argumentatives et judiciaires, elles-mêmes profondément en prise avec les enjeux politiques et sociaux de l’Angleterre du XVIIe siècle. Le cas des Quakers est d’autant plus intéressant qu’ils ont su développer un ensemble de stratégies légales afin de contourner les sanctions qui leur étaient infligées, aboutissant à terme à une évolution de la législation et de la pratique du serment elle-même.

Dates et versions

hal-03958782 , version 1 (26-01-2023)

Identifiants

Citer

Cyril Selzner. Radical conscience and the refusal to take oaths: The case of seventeenth-century quakers. Etudes Epistémè : revue de littérature et de civilisation (XVIe - XVIIIe siècles), 2013, 24, ⟨10.4000/episteme.242⟩. ⟨hal-03958782⟩

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