A. Bonnardot, endroit où la rue Saint-Martin devient rue des Arcis, sur la base d'un argument philologique, « arcis » renvoyant à « arcades » qui serait une allusion à l'archet. Cette localisation ne tient pas car le mot « arcis » peut renvoyer à d'autres arcades que celle de la porte Saint-Merri et car nous sommes là au sud de l'église Saint-Merri

L. Dans-leur-Édition-du-cartulaire-de-saint-merri and C. Cadier, Couderc indiquaient, en se fondant sur H. Géraud, que « la porte St-Merry, qu'on appelait aussi porte Saint-Martin, se trouvait à l'angle méridional formé par la rue Saint-Martin et la rue Grenier-Saint-Lazare » 23 . Mais il s'agit là d

L. Halphen, Auguste, proposait une autre localisation à partir des mentions textuelles diplomatiques de cette période : immédiatement au nord de l'église Saint-Merri, à côté de son cloître. Mais, compte tenu de sa période d'étude, L. Halphen n'avait pas consulté les rôles de taille de la fin du XIII e s. et du début du XIV e s., qui sont les sources textuelles comportant les éléments topographiques les plus précis : il avait bâti son hypothèse à partir des actes des XII e -XIII e s. qui citent bien la porte Saint-Merri, mais de manière très relative, sans permettre une localisation absolument certaine

H. Cependant, Géraud 27 avait situé l'archet Saint-Merri, à partir du rôle de taille de 1292, juste au sud du carrefour de la rue Saint-Martin avec les rues Neuve-Saint-Merri et Aubry le Boucher

H. Nous-pensons-que-la-localisation-proposée-par, Géraud était la bonne : en effet, seuls les rôles de taille donnent des éléments topographiques encore identifiables Une mention du rôle de taille 30 de 1313 confirme pleinement la mention de 1292 et permet de situer sans aucun doute l'archet légèrement au sud du carrefour entre la rue Neuve-Saint-Merri et la rue Saint-Martin

«. La-localisation-de and . Baudoyer, apparaît plus complexe que celle de l'archet Saint-Merri car l'appellation « porte Baudoyer » renvoie à deux réalités différentes : 22 Ibid, p.11

L. Cadier and C. Couderc, Cartulaire et censier de Saint-Merry de Paris Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, XVIII, 1891, p. 100-271, ici p. 127, n. 2. Ces auteurs renvoient à Géraud, pp.114-115

. Lombard-jourdan, Aux origines de Paris, p. 46. 26 Fleury, "L'enceinte du X e -XI e siècle, pp.46-56

P. Géraud and . Sous-philippe-le-bel, La rubrique de la 2 e quête de la paroisse St-Merri indique : « La seconde queste de la parroisse Saint-Merri, du cimetière Saint-Merri, parmi la rue Saint-Merri, et parmi la voirrerie, jusques en la rue du Temple ; et parmi la rue du Temple, jusques a rue Neuve-Saint-Merri ; et parmi rue Neuve, jusques à la rue Saint-Martin ; par desouz l'archet Saint-Merri, pp.243-212

J. ;. Leuridan and J. Mallet, Plan restitué de Paris en 1380, 1975.

H. Noizet and . La, localisation de l'enceinte primitive de la rive droite à Paris : bilan et perspectives », Bulletin de la Société d'histoire de Paris et de l'Île-de-France, pp.135-136, 2009.

L. Valencia, C. Fouille-de, . Afan, . Sra, and . Saint-denis, Si elles ont révélé de très nombreuses traces d'occupation urbaine du monceau à l'époque mérovingienne et carolingienne, elles n'ont pas mis au jour de vestiges de l'enceinte. Un ensemble complexe de très gros trous de poteaux, parfois difficiles à distinguer de fosses, indique bien la présence de grandes constructions en bois : le trou de poteau F16 par exemple avait 70 cm de diamètre et a été daté par le carbone 14 entre 412 et 607, 32 Des fouilles archéologiques ont été faites en 1993 Mais, rien dans la datation ni dans la forme de ces structures ne permet de les identifier à l'enceinte primitive, pp.113-118, 1993.

L. Bourdelles, L. P. Vincent, and . Baudoyer, Étude topographique et sociale d'un lieu-dit parisien aux XIV e et XV e siècles, mémoire de maîtrise sous la direction de Jean Favier, université de Paris-IV, 1989 : dans cette étude de microtopographie , V. Le Bourdelles a relevé dans les censiers et rôles de taille tous les biens situés « à la Porte Baudoyer » ; puis il les a localisés montrant ainsi la signification spatiale de ce lieu-dit vers 1300 puis vers 1500, sous les premiers Capétiens, p.71

C. Du and X. S. , cartulaire-censier de Saint-Eloi, arch, pp.75-81

A. Ruault, Étude topographique et sociale d'une seigneurie urbaine, mémoire de M2 dirigé par Claude Gauvard, la maison de Jean des Carneaux est située « ante licias Sancti Gervasii ubi venduntur pisces et anseres decoquitur » (arch. nat., LL75, fol. 33), pp.40-41, 2009.

. Berty, L'enceinte du faubourg septentrional, Berty localise cette maison trop à l'est, au carrefour entre la rue Saint-Antoine et la rue Vieille du Temple, sans justification aucune, pp.518-519

H. Noizet and . La, localisation de l'enceinte primitive de la rive droite à Paris : bilan et perspectives », Bulletin de la Société d'histoire de Paris et de l'Île-de-France, pp.135-136, 2009.