, Carte des provinces historiques Mandinka de la Sénégambie

. .. Carte-du-pakao,

.. .. Fiñir,

.. .. Noms,

.. .. Dànkutu,

. .. Village-de-diégoune, Organigramme de l'association des ressortissants de Diégoune

, Système des classes d'âge féminins, Dar Silamé, 1974.

, Chez les Joola, comme l'explique l'auteur, vivre, c'est travailler. Les différents exemples prouvent ce constat : le travail continue même pour les personnes âgées, pour ceux qui, dans d'autres cultures (et notamment chez les Mandinka), seraient « à la retraite » et consacreraient leur vie aux profits du statut de l'aîné. La famille endeuillée est consolée de la manière suivante : leur feu proche pourra enfin se reposer. Le travail, c'est, Joanna Davidson 610 produit une analyse très intéressante de cette idée largement véhiculée des « Joola travailleurs

J. Davidson, We Work Hard": Customary Imperatives of the Diola Work Regime in the Context of Environmental and Economic Change, Guinea-Bissau Today, vol.52, p.120, 2009.

J. Davidson, We Work Hard": Customary Imperatives of the Diola Work Regime in the Context of Environmental and Economic Change, Guinea-Bissau Today, vol.52, pp.119-141, 2009.

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G. Pirotte, M. Romainville, E. Sindahiyebura, and G. Stangherlin, Les associations urbaines en Afrique Subsaharienne, recherche en appui à la politique de coopération, CIUF-AGCD, Consulté en ligne, p.21, 1999.

. L'auteur and . De-niumi, ne se prive pas d'appeler les habitants du Jarra d'âge de son père ou son grand-père, « boy », comme s'ils étaient camarades de la même classe d'âge. L'origine de cette relation remonte à l'histoire de deux hommes

B. Jammeh-de-niumi and J. Jassey-de, Tous les deux

A. Saine, Culture and Customs of Gambia, p.17, 2012.

P. Commentaire-de, Bubacarr Aminata Sankanu sur la page Facebook « What's on Gambia » à propos de l'article sur la même page où il s'agit du fait que le chanteur américain de rap Tupac Shacur

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E. M. Taal and . Senegambian, Ethnic Groups: Common Origins and Cultural Affinities Factors and Forces of National Unity, Peace and Stability. The Point, 22 avril, 2010.

B. Darboe-lamin, . Kiang, and . Baddibu, Arnold Van Gennep 656 subdivise, quant à lui, les rites de passage en trois séquences : « rites préliminaires (séparation), liminaires (marge) et postliminaires (agrégation) ». La séparation du monde antérieur est ainsi suivie par une période de suspens (voir supra) qui se termine par l'agrégation, l'acquisition d'un nouveau statut, un nouvel état social. Ce passage rituel d'un état social à l'autre est souvent exprimé en termes de la « mort » et de la « naissance, vol.657

. Enfin, initiation représente un des régulateurs sociaux qui veillent à maintenir l'ordre social, la balance entre ceux qui ont eu accès au « secret

, ne sont pas, en effet, des connaissances, mais des expériences que les initiés partagent ensemble (dans les exemples données par M. Houseman, le fait de chanter un chant spécifique ou de danser une danse ensemble, de pratiquer ensemble la chasse). C'est cette expérience qui permet de créer le groupe de la génération des initiés qui gardent ce lien après la fin de l'initiation. C'est la participation même au rituel qui est ce savoir sacré transmis aux novices. C'est bien le fait d'avoir participé à l'initiation, d'avoir éprouvé ce rituel, qui relie les novices aux initiateurs, et qui les oppose au groupe des non-initiés. C'est pour cela qu, émotionnelles » que l'initiation révèle chez ses différents acteurs : initiés, non-initiés, initiateurs et novices. On apprend que les « valeurs de la société

, L'initiation peut être analysée en tant qu'interaction entre tous les participants du rite : les novices, les initiés et les non-initiés. L'initiation masculine puise son « efficacité

A. Van-gennep, Les rites de passage, p.14, 1981.

L. Voir and J. S. Fontaine, Initiation. Ritual drama and secret knowledge across the world, vol.124, pp.188-189, 1986.

M. Houseman, Eprouver l'initiation. Systèmes de pensée en Afrique Noire, vol.18, pp.7-40, 2008.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00444894

, En transformant la personne, l'initiation modifie également la qualité de ses relations avec tous les possibles qui forment l'ensemble du rite initiatique : d'une part, l'initié avant et après le rite reste toujours la même personne, et d'autre part, il subit une transformation substantielle, en passant à un nouvel état sociale, en devenant en quelque sorte une nouvelle personne. La différenciation entre la masculinité biologique, rituelle et sociale s'articule lors du rite initiatique, et il se trouve que cette caractéristique pourtant naturelle n'est pas innée, mais son caractère « naturel » n'est mis en marche que par le processus initiatique. Ce qui se trouve au coeur de la transformation des initiés, c'est la modification des identités dichotomiques mêmes qu'ils possèdent avant et après l'initiation, Comme l'indique Michael Houseman 659 , en se basant sur le rite initiatique So des Beti du Cameroun, le fait de participer à l'initiation masculine introduit une frontière entre les initiés et non-initiés

L. , initié est marqué par des nouveaux attributs physiques et symboliques qui font reconnaitre la personne ayant subi l'initiation. Chez les Bijogo de Guinée Bissau, les initiés reçoivent un nouveau nom, mais aussi des scarifications dont le dessin particulier à chaque localité permet de reconnaitre l'origine de l'homme. L'acquisition du nouveau statut et la passation à la classe d'âge suivante chez cette population est aussi accompagnée

M. Houseman, The Interactive Basis of Ritual Effectiveness in a Male Initiation Rite, Boyer P. Cognitive Aspects of religious Behaviour, pp.207-224, 1993.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00445414

M. Houseman, Les artifices de la logique initiatique, Journal des Africanistes, vol.54, issue.1, pp.41-65

, du fait que l'homme ayant accompli le processus initiatique peut se marier, en abandonnant leur maison, femmes et enfants qu'il avait eu avant de passer l'initiation 661

M. Houseman, Dans l'initiation, violence et secret sont étroitement conjugués : la violence donne une substance affective -plus exactement des corps affectés -au secret

. Jean-louis, parle de la souffrance réelle (et non pas une mise en scène) qui est au coeur du rite de l'initiation. C'est cette violence qui permet l'intégration des novices au groupe des maîtres. Pour lui, c'est un événement plutôt social que religieux visant à apprendre aux nouveaux initiés la domination sociale. Ce rite, y compris sa violence, doit être compris tel quel, car son noyau c'est ce qui se fait

M. , Houseman distingue deux types de violence dans le cadre du rituel initiatique : « héroïques » (qui célèbrent le courage des novices) et « vexatoires » (violences à caractère humiliant des novices) que subissent les initiés de la part des initiateurs

. Le-fait-d'«-engendrer-une-identité-sociale, au cours du rite initiatique est une procédure « auto-référentielle », car le rituel n'est bouclé qu'au moment que l'initié devient, à son tour, initiateur, et le « savoir » transmis pendant le rituel n'est pertinent que dans le cadre de ce rituel, et inutile dans la vraie vie quotidienne. Ce schéma se reflète tout à fait chez les Bijogo, Pour Andras Zempléni, vol.664

H. Ch, Les iles ou dansent les enfants défunts. Age, sexe et pouvoir chez les Bijogo de Guinee-Bissau, p.127, 1994.

M. Houseman, Eprouver l'initiation. Systèmes de pensée en Afrique Noire, vol.18, p.15, 2008.
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J. Siran, Initiation : pourquoi la violence ? 'H , N°162, avril-juin, 2002.

, (dir.) Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, pp.375-377, 2008.

H. Ch, Les iles ou dansent les enfants défunts. Age, sexe et pouvoir chez les Bijogo de Guinee-Bissau, pp.132-133, 1994.

, De la même manière, dans l'initiation masculine So chez les Beti, l'étape centrale du rituel est « la mort du So » 667 , où la procréation des novices est mise en valeur de manière symbolique. La mort symbolique peut être représentée par le rasage des cheveux des novices, le retrait des vêtements, le fait d'être porté (et pas se déplacer tout seul) 668 , etc. Du point de vue de la possession de la « force vitale » orebuko, les hommes en cours d'initiation se rapprochent aux jeunes défunts non-initiés. Leur « faiblesse, car la mort et la naissance (l'accouchement, l'allaitement symboliques, etc.) accompagnent le déroulement du rite initiatique

, La séparation brutale et la réclusion représentent un autre trait caractéristique du rite initiatique. C'est en ce sens que la notion du « bois sacré » nous sera d'une grande utilité

, Michel Cartry 670 analyse les bois sacrés tels qu'ils sont décrits dans les matériaux ethnographiques africains en fonction de deux critères : leur organisation spatiale et leur

C. Voir, Sur le chemin du village : l'initiation au Koro Minyanka, pp.115-125

M. Houseman, Les artifices de la logique initiatique, Journal des Africanistes, vol.54, issue.1, pp.50-51

H. Ch, Les iles ou dansent les enfants défunts. Age, sexe et pouvoir chez les Bijogo de Guinee-Bissau, p.122, 1994.

H. Ch, Les iles ou dansent les enfants défunts. Age, sexe et pouvoir chez les Bijogo de Guinee-Bissau, pp.100-104, 1994.

M. Cartry, Les bois sacrés peuvent ainsi se trouver à l'écart du village et servir uniquement pour le rite initiatique, ou bien se trouver à l'intérieur du village et servir à de multiples usages rituels, abriter les esprits, etc. Ainsi, Cartry présente deux cas de figure : celui du komo, Les bois sacrés des autres : les faits africains, Les bois sacrés. Actes du colloque international de Naples. Collection du Centre Jean Bérard, vol.10, pp.193-208, 1993.

B. Faso, Le bois initiatique de l'association komo est toujours unique, se trouve à proximité du village et est décrit pas le mot « rivière ». Son intérieur est bien aménagé, des sentiers sont prévus pour y accéder. La possibilité d'aménagement d'un tel espace est un critère important de la fondation d'un nouveau village. Chez les Kasena, le bois sacré est utilisé pour divers marquages rituels des événements de la vie quotidienne : naissances, mariages, décès. Ces lieux sont exclus de l'usage profane : agriculture, cueillette

, En ce sens, on apprend que chez les Bijogo 671 , les jeunes en cours d'initiation partent en

. Van-gennep-note, signifie s'agréger à un monde nouveau » 673 , et, plus loin, que « [?] pour comprendre les rites relatifs au seuil, il convient de se rappeler que le seuil n'est qu'un élément de la porte, et que la plupart de ces rites doivent être pris au sens direct et matériel de rites d'entrée, d'attente et de sortie, c'est-à-dire de rites de passage, vol.674

H. Ch, Les iles ou dansent les enfants défunts. Age, sexe et pouvoir chez les Bijogo de Guinee-Bissau, pp.120-121, 1994.

N. Belmont, La notion du rite de passage. Centlivres P. et Hainard J. (dir.) Les rites de passage, pp.9-19, 1981.

A. Van-gennep, Les rites de passage, p.27, 1981.

A. Van-gennep, Les rites de passage, p.339, 1981.

, nous dit l'auteur, se réfèrent lors du rite de passage, mais aussi des rites thérapeutiques, au « vrai » passage qui est effectué en entrant le portique, comme dans l'exemple des Bijogo, en arrivant au bois sacré, en tous les humains : le passage de l'enfant lors de sa naissance. Le fait que, dans le rituel, il est fréquent de faire passer d'abord la tête (ou uniquement la tête), confirme, pour N. Belmont, l'idée de ce symbolisme de naissance

, Comme le note Christine Henry 675 , l'organisation de l'espace habité et sacré est faite de la sorte que les villages sont construits relativement loin de la mer, et les bois sacrés (que ce soient les bois sacrés masculins ou féminins) se trouvent, au contraire, près de la mer. L'eau de l'océan est utilisée à plusieurs reprises lors de l'initiation, Notons par ailleurs que, toujours chez les Bijogo, la mer intervient dans certaines séquences du rituel initiatique

, Avant le départ des novices pour la réclusion, les garçons ne peuvent ni parler, ni s'échanger de regards avec leur mère. Couverts de tissus fournis par les mères à l'occasion de la cérémonie, les garçons s'en vont, méconnaissables. Leur départ de la maison pour l'enclos, La séparation brutale qui marque le rite initiatique, peut prendre de diverses formes

. Le-fils-initié, Le temps de la réclusion, un des acteurs de l'initiation, appelé « mère des circoncis », est censé jouer le rôle de la mère pour les novices

H. Ch, Les iles ou dansent les enfants défunts. Age, sexe et pouvoir chez les Bijogo de Guinee-Bissau, p.124, 1994.

A. Troy, Séparation et émotions dans les rites d'initiation seereer (Hireena, Sénégal), vol.18, pp.41-104, 2008.

M. Schaffer and . Mandinko, The ethnography of a West African holy land, Système des classes d'âge féminins, 1974.

M. Schaffer and . Mandinko, The ethnography of a West African holy land, Système des classes d'âge masculins, 1974.

, de la réalisation effective du système des classes d'âge : le nombre de personnes varie beaucoup d'un échelon à l'autre ; l'âge peut également varier, et on peut trouver les personnes de même âge biologique (qui, comme le note Schaffer, était souvent défini de manière approximative) dans des classes d'âge différents. Le nombre de sous-groupes est généralement stable chez les hommes (3 par classe)

, On constate que les « réunions » des échelons d'âge et des sous-groupes ne se tiennent plus quand on arrive vers l'âge de 45-50 ans, Les tout derniers échelons d'âge manquent d'informations (mais aussi d'effectifs)

, Matt Schaffer note que le passage à l'initiation ne concerne pas obligatoirement un échelon d'âge entier : dans le même groupe, on peut rencontrer des initiés ainsi que des non-initiés

, Il existe une certaine solidarité entre les membres du même échelon d'âge. Les personnes de la même classe d'âge emploient le mot fúla ('personne du même âge') pour s'adresser les uns aux autres. L'appartenance aux castes n'est pas un obstacle pour

, Les classes d'âge d'hommes et de femmes peuvent être sollicitées pour aider dans les travaux agricoles, notamment au stade du désherbage et de la récolte (hommes) et celui du désherbage, labour et repiquage du riz (femmes), Ces échelons d'âge dont les réunions sont des lieux de sociabilité, ont d'autres fonctions au niveau du village

, on comprend que ce système d'échelons d'âge n'est pris en compte que dans certaines circonstances, leur rôle et champ d'intervention sont assez limités : les travaux agricoles collectifs et la sociabilité générationnelle

G. De-manière,

, Le passage de l'initiation est le critère qui permet aux non-initiés d'accéder à la catégorie supérieure des initiés. Pourtant il n'y a pas de cérémonie spécifique marquant l'accès de la personne au statut de l'aîné. D'après Matt Schaffer, Ainsi, la population (les hommes comme les femmes) se subdivise en trois groupes : noninitiés, initiés et ainés, ces derniers faisant forcément partie des initiés

, partir de l'âge de la cinquantaine, mais cela n'est pas systématique ou formalisé

. L'existence-de-ce-groupe, est particulièrement visible lors des réunions villageoises, ou lors du traitement des conflits au village, ou encore lors des prières à la mosquée où ces hommes sont assis à côté. Les femmes, quant à elles, se regroupent pendant les prières, mais aussi dans des circonstances cérémonielles, notamment l'excision des filles. L'accès au groupe d'aînés se fait sur une base individuelle

, Dans la cérémonie même de l'initiation masculine chez les Mandinka ( y ) en zone rurale, décrite par Matt Schaffer, on retrouve les traits et les étapes qui sont très caractéristiques pour les autres sociétés. L'initiation comprend la circoncision, la période de réclusion, la violence

, Photo de l'initiation à Samakoung gardée dans une maison. Samakoung, 2007.

, L'initiation masculine se tient environ tous les cinq ans, fin décembre ou début janvier, après la fin des récoltes. Les garçons sont initiés à l'âge de six à treize ans environ, mais, p.346

, Alphousseyni Diato Seydi 683 , la tendance actuelle est de diminuer l'âge de la circoncision plus vers la petite enfance. La tenue de l'initiation est décidée par le chef du village, les aînés et le responsable de la circoncision. L'étape préparatoire comprend ainsi la fixation de la date, l'annonce de la date de l'initiation aux familles (sarandiri) et la mise en place du « camp

, La première étape de la cérémonie est la circoncision. Le matin, chaque garçon est ramené par un initié de la génération précédente à l'endroit où se passe la circoncision

, Matt Schaffer note une particularité intéressante : dans certains villages, au moment de la circoncision, le garçon est accompagné par son oncle maternel

, Une fois la circoncision terminée, une partie de gardiens se précipitent au village avec des feuilles d'arbres pour faire une danse (jà ) exprimant leur joie. Vers midi, les hommes se mettent à construire sous un grand arbre la hutte d'initiation. Le soir, les novices ( à ) entrent dans la hutte, habillés en tenue blanche. Ils y resteront deux mois environ. Pendant la période de réclusion, les novices ne doivent pas voir les femmes. Tout est mis en oeuvre pour que le groupe des novices soit soudé, qu'ils apprennent à agir ensemble

A. D. Seydi and . Le-kankourang, Nous verrons plus loin, que ce lien entre les membres de la même « génération » initiatique est extrêmement fort chez les Joola, mais semble être moins marqué chez les Mandinka. La solidarité des hommes de la même promotion d'initiation est observée chez d'autres populations mandingues, notamment chez les Bambara (voir, en ce sens, masque d'initiation des mandingues de la Sénégambie, Mémoire de master d'Arts plastiques, p.91, 2005.

M. Fellous, -0346_1981_num_51_1_2025), ou encore chez les Malinké (voir, Doumbia T, Journal des Africanistes, p.118, 1981.

. Fête-de-kacinen and . Séléky, , 2014.

, des pluies 688 ) et réunit les enfants qui ont poussé des dents (environ deux ans). La veille, des repas sont organisés dans les familles des petits garçons participant au rituel, et le jour de la cérémonie

, Il m'est arrivé d'entendre que de nombreuses personnes étaient contre la tenue du kacinen en mai 2014, à la célébration duquel j'ai assisté

, Constant Vanden Berghen appelle la « petite circoncision » d'Enampor non pas le kacinen (le mot que l'on trouve d'ailleurs chez d'autres auteurs ; voir, par exemple, Palmeri P

P. Casamance and L. 'harmattan, Il s'agit vraisemblablement d'une confusion, car le mot « bacin » ou « bákin » (qui désigne en même temps l'autel et l'instance) existe dans plusieurs dialectes joola et est connu à Enampor, mais le mot utilisé localement est « epa ». C'est pour cela qu'on remarque que l'« organisateur » de la cérémonie serait « un homme à double vision appelé « Afan batchin », ce qui veut dire « l'Ancien du batchin » ». L' « organisateur » du bukut serait, à son tour, nommé « Afan buhut ». On peut ainsi s'interroger s'il s, mais « la cérémonie du batchin », où le mot « batchin » désigne « les Génies qui interviennent auprès de la Force unique, p.252, 1995.

V. Voir, C. Berghen, and A. Manga, Une introduction à un voyage en Casamance. Paris, L'Harmattan, pp.200-201, 1999.

, sanctuaire et le matin, c'est les femmes qui y ramènent les enfants, ce qui est suivi par un

, Danse de la femme lors de la fête du kacinen. Séléky, 2014.

, Pour Paolo Palmeri, ce rituel « marque l'entrée officielle de l'enfant dans la société ». Il s'agit, selon lui, de la cérémonie de la présentation de l

. Enampor, il y en aurait un seul pour le kacinen et un seul pour le bukut

, Séléky il y en a un par quartier, et ils peuvent, dans certains cas, prendre sous leur juridiction d'autres villages voisins (par exemple, celui du quartier Julugen à Séléky sert également au village d'Elubalir, et celui du Bandial sert également à Etama, p.691

. Thomas-l.-v.-d-l-e-'-ly-f-c-ll-p-p-l--casamance, L'auteur indique par ailleurs que cette même cérémonie existerait également dans le Foñi, IfanDakar, vol.2, p.697, 1958.

P. Palmeri, Retour dans un village diola de Casamance, pp.124-125, 1995.

O. Journet-diallo, Les créances de la terre, Chroniques du pays jamaat

. Brepols, Collection de l'École Pratique des Hautes Études, vol.134, p.186, 2007.

I. Dieme and . Kh, Oussouye : Cérémonie d'initiation. Plus de 100 coups de canons entendus dans le village de Moulomp. Rewmi

L. Certes, C. Bukut-sert-À-former-le-groupe-de-nouveaux-initiés, and . Qu, on appellera une « génération ». Mais, en plus de cela, l'initiation crée un homme joola, car elle fait partie de l'identité joola sur plusieurs plans. Cela est d'autant plus symptomatique que l'on voit les fonctionnaires, employés, étudiants qui se précipitent de Ziguinchor

P. Paris and . Entrer,

L. , être initié intervient non seulement dans le contexte de la vie quotidienne, en particulier, en zone rurale, où le fait d'être entré dans le bois sacré est d'une importance être, en quelque sorte

F. De and J. , 705 donne un exemple convainquant à ce propos : en 1994, Robert Sagna, un homme politique sénégalais originaire de la Casamance, âgé à l'époque d'une cinquantaine d'années, s'est fait initier dans le bois sacré de Thionk Essyl

, Robert Sagna étant grandi dans un environnement catholique qui n'encourageait pas la participation des jeunes à l'initiation joola, il n'a pas été initié lors de la cérémonie de 1976 gouvernement du Sénégal : il était, depuis la fin des années 1970, ministre confédéral de l'Information, secrétaire d'État à la Promotion humaine, secrétaire d'État à la Pêche maritime, ministre de l'Équipement, ministre du Tourisme, des Transports et de la Mer

, affecter le déroulement des travaux champêtres et, par conséquent, la production agricole qui en résulte. Voir, en ce sens, Bignona : 102 000 tonnes de riz attendues, 2017.

, J'avais mentionné dans les premiers chapitres les difficultés que j'ai rencontré lors de mes enquêtes à Enampor, notamment quand un discours simplifié de la « culture joola » m'était systématiquement fourni par mes informateurs, accompagné de l'idée que tout ce qui sort de ce « champ

, Dans des sources de vulgarisation scientifique, des pages web consacrées au tourisme en Casamance, aux cultures de la Casamance, etc., si on parle de la culture/ou de l'identité joola, il s'agira, Alors, l'initiation masculine était justement placée au premier rang des remarquables faits culturels joola

, Il m'est arrivé d'entendre, à plusieurs reprises, les conversations de plusieurs hommes joola qui venaient de faire la connaissance. Peu après les questions habituelles sur le village d'origine et la famille de son interlocuteur, son métier et son lieu de résidence, on se demande, où, dans quel village, et en quelle année, il est entré dans le bois sacré. L'échange qui a suivi ne contenait pas, bien évidemment, de détails de la cérémonie. L'essentiel était le fait même d'y avoir participé, il y a plusieurs années, ce qui valide le statut de la personne, Le bukut se retrouve au coeur de nombreuses discussions quotidiennes

, Les invités arrivés dans la maison se permettent très facilement d'interroger les jeunes garçons s'ils ont bien été circoncis et s'ils sont déjà allés dans le bois sacré ; en quelle année et dans quelle localité, le cas échéant ; sinon, si cela est programmé prochainement et dans quel endroit. Les proches des garçons répondent de manière détaillée à ces questions (qui restent, comme nous pouvons le remarquer

. Voir and J. Page-wikipedia-consacrée-aux, Diolas; l'article dans la rubrique Tourisme et découverte du portail au-senegal.com intitulé « Tel une légende, un moment tant attendu, un instant unique

. Ou-encore and . Dans-le-livre-de-lamine, Pour certains jeunes, le fait d'être initié est en quelque sorte une raison de fierté et même de vantardise : ils se présentent comme « adultes », « majeurs et vaccinés », avec tous les attributs qui y sont rattachés : avoir une famille, être responsable, autonome, etc. Les adolescents initiés racontent que le séjour initiatique de réclusion leur a été « intéressant, Diédhiou qui se propose de brasser tous les aspects de la culture joola, parmi lesquels on trouve notamment la culture du riz, le bukut, la société égalitaire et les pratiques religieuses. Voir, Diédhiou L. Riz, symboles et développement chez les Diolas de Basse-Casamance, Laval, Les Presses de l'Université Laval, 2004.

, « La génération des hommes est une » -dit le proverbe fulup, qui met en avant qu'« avec la circoncision, avec le fait de cultiver, il n'est plus un enfant

, Plusieurs générations dont le nom est toujours connu, n'ont plus de date exacte : Bañaña, Balomba, Soebah, Batingilite, Barusu, Jambiya 710 (pourquoi c'est interdit ? -se demandaient les initiants). La génération de l'initiation de 1924 se dénomme Bagalang

, une culotte) : avant, les hommes s'habillaient en pagne. Celle de 1972 a été appelée Apolo (maladie des yeux qui s'est répandue dans la région à cette époque-là), ou bien Jitiñpe (« mangez tout », nom mentionné par Constant Vanden Berghen et Adrien Manga, p.204, 2004.

, Il se trouve que cette solidarité de promotion, ou de génération des initiés passés la période de réclusion ensemble, dans le même bois sacré, fait naître une relation de type « relation à plaisanterie » que nous avons pu observer chez les Joola

, Discussions avec le jeune A.M. et ses amis élèves du CEM d'Enampor, Enampor, 2014.

N. Diatta, Proverbes joola de la Casamance, p.170, 1998.

C. Vanden-berghen and A. Manga, Une introduction à un voyage en Casamance. Paris, L'Harmattan, pp.203-204, 1999.

P. Dans-la, Comme dans certains autres types de relations à plaisanterie, il est tout à fait possible d'interpeller son partenaire à plaisanterie, même si on ne le connait pas personnellement, à condition que la relation à plaisanterie soit vraie

, Celui ou celle de la génération des « enfants » a le droit de s'adresser au co-promotionnaire de bukut de son père en employant l'interjection ow. Cette dernière est habituellement employée, d'après mes informateurs, pour saluer une personne de son propre âge

, On a aussi le droit d'appeler le camarade de bukut de son père apalom añil (ami d'enfance)

, Si ce jour-là dans la maison il n'y a pas de vin, le ou la jeune peut le lui refuser pour cette raison. Pourtant, le risque est de se faire traiter de et ce, de manière réciproque). Ces thématiques peuvent être, L'interaction se passe dans le cadre matériel également : apalom añil peut offrir un poulet à son jeune interlocuteur, l'inviter chez lui ou bien passer dans sa maison, 2014.

, travail/la situation désoeuvrée (« tu es à nouveau en train de t'asseoir et de ne rien faire ! »), gourmandise, beauté, âge (« regarde, que tu es sale ! -et toi, qui portes ces jolis vêtements, tu te prends pour un jeune

, Pour mes informateurs, ce type des relations à plaisanterie se distingue des autres, car il s'agit de taquiner rituellement la génération des pères, qu'on ne peut pas « insulter », donc on ne peut pas dire qu'ils font partie des ageloorom

. Joola, Il lui est arrivé, lors de sa recherche chez les Kujamaat, dans le village d'Esana, en 2014, d'être témoin d'une scène de moqueries entre un homme et une femme

D. , je peux désormais poser cette question qui mérite d'être approfondie ultérieurement. Enfin, cela m'avait alerté quant à ce rapport délicat vis-à-vis de l'initiation masculine, et m'a poussé à adopter une posture très attentive aux sujets liés à l'initiation et les degrés de familiarité entre les aînés

, dans la vie courante, on parle d' « entrer dans le bois sacré » plus souvent, par exemple, que de « se faire initier, p.366

J. Chez-les, l'appartenance s'articule, entre autres, autour des instances qui interviennent, de manière générale, sur un territoire précis, le plus souvent ne dépassant pas les limites d'un village (sauf l'autel du roi dont l'autorité s'étend sur

, Toute la vie rituelle, y compris l'initiation, réaffirme à tout moment le fait de « naître du village, vol.712

, Dans ce cas de figure, nous ne trouverons probablement pas d'« histoire » expliquant l'origine d'une telle relation. La solidarité de co-initiés n'a pas, a priori, d'impact sur la vie

L. Fait-de, initiation de son père et vice versa pourraient suivre le mécanisme des relations à plaisanterie entre les grands-parents et les petits-enfants. Ces dernières contournent la relation de respect enfants-parents ; les générations alternées, l'une étant en voie d'intégration par la société, l'autre en train de la quitter progressivement, permettent d'adopter un comportement déviant. De la même manière, les enfants n'ayant pas le droit de se moquer de leur père

L. Fait and D. , avoir fait initier ses enfants dans le même bois sacré crée de la même manière une solidarité territoriale. Cela réactualise l'attachement au village non seulement des enfants

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, Les schémas présentés ci-dessous représentent un matériel de travail susceptible d'être complété lors de recherches ultérieures

V. F. Vydrine and M. Diane, Le système de termes de parenté des Maninka de la Guinée, Nous nous appuyons sur nos propres matériaux de terrain recueillis à Samakoung en 2007 et à Marsassoum en 2015, sur l'article de Valentin Vydrine et Mamady Diané (?????? ?.?., ????? ?. ??????? ???????? ??????? ?????????? ???????, ????????????????? ????? N°9, vol.9, pp.237-262, 2008.

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. Voir, D. Creissels, and K. Jobarteh, Eléments de grammaire de la langue mandinka

. Grenoble, Publications de l'Université des langues et lettres, pp.86-88, 1983.

, enfants des cousins et les enfants des frères du mari et des frères et soeurs de la femme d'égo. Ce terme peut s'employer avec l'article défini

, Bàrindi? : le terme s'emploie pour désigner les enfants des soeurs de l'égo

, B ta? : le terme s'emploie pour les soeurs et frères des époux des enfants

, B tandi?: l'époux de la fille

, Màmari? : le terme s'emploie pour désigner les petits-enfants classificatoires

, Comme dans d'autres langues mandingues, ce terme se traduit par 'saisir les oreilles'. En effet, on croit que si l'arrière-petit-enfant arrive à attraper les oreilles de son arrière-grand-parent, ce dernier deviendra sourd. Cela fait partie des jeux entre les deux catégories 721 . Les affins: Kèemaa : ce terme désigne le mari, ainsi que les époux des soeurs du mari de l'égo. Man Lafi Dramé 722 note qu'une femme peut s'adresser à son mari en

, Mùsumaa : ce terme désigne l'épouse. Sans le suffixe -maa, dans une construction possessive, désigne les femmes des frères du mari de l'égo, les soeurs de l'épouse

, Ce terme peut joindre le suffixe -maa, S inaa : coépouse dans une famille polygame

, Il s'agit concrètement des beaux-parents (parents du mari ou de la femme de l'égo), des beaux-frères et soeurs (frères et soeurs du conjoint ou de la conjointe de l'égo). Dans cette catégorie se retrouvent également les époux des enfants, leurs parents et leurs frères et soeurs. Ce terme peut être suivi du suffixe diminutif (, B ta? : ce terme désigne une grande catégorie d'affins

?. ?. Pour-un-exemple-malinké-voir-??????, V. F. ?????-?-;-vydrine, and M. Diane, ??????? ???????? ??????? ?????????? ???????, ????????????????? ????? N°9, Forum, vol.9, p.258, 2008.

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